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jade007111

Serpent qui recycle le poison de ses proies...

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Non seulement le serpent asiatique Rhabdophis tigrinus ne succombe pas au poison que certains crapauds sécrètent pour se défendre, mais en plus il parvient à le recycler pour s’en servir à son tour. Deborah Hutchinson (Old Dominion University, USA) et ses collègues soupçonnait ce serpent de ne pas fabriquer lui-même le poison qu’il utilise contre ses propres prédateurs. Pour le vérifier, ils ont comparé les mêmes serpents vivant sur différentes îles du Japon.

Sur les îles où les crapauds toxiques sont abondants, les serpents Rhabdophis tigrinus contiennent des concentrations importantes de bufadiénolide, un composé venimeux produit par les crapauds. Sur les îles où ces crapauds sont absents, les mêmes serpents n’ont pas trace de bufadiénolide.

Le colubridé qui se nourrit de crapauds toxiques récupère le poison et l’achemine jusqu’à ses glandes nucales. Lorsqu’ils sont menacés, par un faucon par exemple, les serpents arquent leur cou de telle sorte que les glandes soient les premières touchées en cas d’attaque. Les serpents qui n’ont pas de poison se contentent de fuir, expliquent les chercheurs dans les Proceedings of the National Academy of Sciences.

On connaît des cas d’invertébrés fabriquant leur venin à partir des plantes qu’ils consomment ou d’amphibiens récupérant des toxines d’insectes. Mais les cas de vertébrés tirant profit du poison d’un autre vertébré sont rares.

Mieux, les femelles Rhabdophis tigrinus qui stockent du poison en grande quantité sont capables d’en faire passer à leurs petits afin qu’ils soient protégés dès la sortie de l’œuf. Cependant Hutchinson et ses collègues n’ont pas encore compris comment le serpent parvenait à extraire le poison dans son système digestif et à l’amener jusqu’aux glandes nucales. Ils ne savent pas non plus encore si la substance stockée par le serpent est plus ou moins toxique que celle de l’amphibien.

On voit bien sur le dessus de la tête du jeune R. tigrinus, la poche remplie de poison:

Et une autre photo d'un Rhabdophis tigrinus, mais cette fois, un peu plus vieux...


Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
(30/01/07)

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mere nature a vraiment bien fait les choses!!!
tres instructif!!!
tres interessant!!!

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et certaines personnes ose dire que les nimaux n ont pas d inteligence voici une belle preuve du contraire

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je pense pas que se soit une preuve d'intelligence mais plutot d'adaptation a son milieu!

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