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La construction de fourmilières artificielles

Messages recommandés

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Fourmilières Artificielles
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Avant de décider quel type de nid artificiel (fourmilière) nous allons réaliser, nous devons prendre en compte ce dont nous et nos fourmis avons besoins. Un nid est construit en tenant compte de beaucoup de variables,ainsi il est très difficile d'affirmer qu'une fourmilière est meilleur qu'une autre.



Information à prendre en compte:
- Taille(s) de l'espèce qui va occuper le nid.
- Si l'espèce a certaine caractéristiques qui lui fait tolérer mieux des fourmilières que d'autres.
- Nécessités d'humidité par l'espèce
-nombres de fourmis qui vont occuper le nid

Caractéristiques du nid:
- Bonne visibilité et bon confort de visibilité.
- Substrat bon vecteur d'humidité et imputrescible (ou quasi-imputrescible) à l'échelle de temps de son utilisation.
- Manipulation aisés (poids, tailles, caractéristique ADC (=aire de chasse)...).
- Le plus important : que les fourmis s'y sentent bien. (architecture du nid ...)



Les différentes parties d'une fourmilière artificielle:


- Fourmilière : Le corps de la fourmilière est l'endroit où vivront nos fourmis, où on construira (elles ou nous) les salles et les tunnels (toujours adéquats à la taille de notre espèce). Les nids artificiel devraient avoir toutes les caractéristiques énumérées ci-dessus (les plus importantes) et mais dans une moindre mesure les améliorations suivantes :
1. - Les entrées et sorties. Avant de construire un nid il est très utile de prévoir quantitativement le trafique qu'il y aura dans les tunnels et plus particulièrement celui qu'il y aura à travers la sortie/entrée du nid , tout cela pour éviter des embouteillages.
2. - Aire de fouragement (ADF), ou aire de récolte(ADR), ou aire de chasse (ADC)
3. - Système d'humidification (voir plus bas)
4. - Substrat. (voir plus bas)
5. - Bouche de propreté. Tout comme nous laissons des bouches fermées pour l'entrée et sortie des fourmis, s'il est possible il est bon de laisser une bouche au moins par laquelle conviennent des colliers pour retirer des objets.
6. - Quelque chose pour le couvrir de la lumière. Si lui nous ne allons pas totalement avoir à à foncées, un couvercle ou un chiffon sont généralement bonne option.

- Substrat: Le substrat est l'intérieur de la fourmilière,c'est dans ce matériaux que nons construiront les chambres et les tunnels. Les caractéristiques utiles qu'il doit avoir sont :
1. - Avoir une bonne capillarité ou/et être bon vecteur d'humidité.
2. - Imputrescible (ou quasi-imputrescible) à l'échelle de temps de son utilisation
3. - Ne se laisse pas creuser facilement si nous avons fait les chambres.
4. - Permet la visibilité.

- Aire de fourragement: C'est un espace muni de parois comme une boite sans couvercle qui sera majoritairement vide ( excepter la décoration que éventuellement nous installerons) et destiné au fourragement (récolte de nourriture, chasse), c'est ici que nous mettrons la nourriture destiné à nos fourmis et que nous retirerons les déchets. Il faut qu'elle soit exposé à la lumière et de préférence non fermé. Si tel est le cas les 3 principaux repères des fourmis (concentration CO2, luminosité et hygrométrie) avec lesquelles elles différencient l'intérieur de l'extérieur vont être à peu près constantes que se soit dans le nid ou dans l'ADF et elles risquent de prendre cette aire de fourragement modélisant l'extérieur pour une salle du nid. On tolèrera tout de même une ADF fermé/hermétique si elle est aérée assez souvent , environ tout les 1 ou 2 jours.
Il est nécessaire qu'elle dispose :
1. - D'au moins une connexion avec la fourmilière proprement dites.Si vous utilisez un tuyaux Il est très utile qu'il puisse être détachable pour pouvoir le changer/netoyer si il devient trop sale ou pour pouvoir changer l'ADF du nid et/ou le nid de l'ADF .
2. - Une ouverture très grande pour pouvoir facilement effectuer des opérations telles que récolte des déchets et distribution de nourriture.
4. - D'au moins une paroi transparente pour illuminer un peu l'ADF et observer les fourmis .






- Système d'humidification: Le système d'humidification sera approvisionné périodiquement ou constamment, avec un intervalle plus ou moin grand suivant beaucoup de variables (ex: taille du nids, taille de la zone à humidifier , température, hygrométrie, hydrofugassion ou non...). Pour des fourmilières qui perdant beaucoup d'humidité par évaporation il est plus confortable de leur ajouter un système complexe/annexe d'humidification pour augmenter l'autonomie. Les systèmes d'humidification sont généralement des réservoirs avec des "mèches capillaire" conduisant l'humidité jusqu'au substrat.
Certaines mèches font partie intégrante du substrat et sont creusé dans ce substrat (ex: béton cellulaire)
Différents systèmes d'humidification : Mèches de sable extérieures, Mèches de sable intérieures, mèches BC creuser dans le nid, mèche coton (non viable à long terme car pourris), système de pompe à air...


- Système anti-évasion: il sert à éviter que les fourmis s'échappent de l'aire de fourragement . En voici les plus utilisé et les plus efficace: le talcool, l'huile de paraffine, la barrière électrique (ou anti-évasion électrique), le grillage à maille micrométrique. Suivant l'espèce et surtout la taille de l'espèce certains sont plus efficace que d'autres, leur mises en œuvre est aussi plus ou moins facile et on plus ou moins d'avantages et d'inconvénients.


Choisir les dimensions du nid:
Dans les nids, les fourmis se regroupe jusqu'à atteindre une densité maximum: 50mm par cm2
ex: j'ai fait un nid avec un espace habitable total de 100 cm2 pour des Lasius niger.
Les Lasius niger font environ 3 mm de long.
Donc le nid à une capacité maximal d'accueil de : (100x50)/3= 1666 Lasius niger.





Suivant le temps dont nous disposons, la taille de la colonie, la taille des fourmis, notre minutie et agilité… les fourmilières seront plus ou moins complexes, plus ou moins esthétique, plus ou moins pratique... chacun fait avec ses moyens (temps, argent, matériel...) et ses capacités de bricoleurs : tant que votre fourmilière artificielle vous convient et surtout convient à vos fourmis alors il n'est pas nécessaire d'en faire plus. Pour des informations plus pratiques vous pouvez regarder des photo de nids.


Bonne construction !

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génial merci !!  
si tu as toi-même des photos pour illustrer ce serait cool Wink

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Nids Artificielle
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Je vous présente une petite sélection de photo de nid artificiel crée sur différent support telle que le bois, le plexiglas, le béton cellulaire, le verre, le Ciment et plâtre.


Ma création ( Bois )





Plexiglas





Béton cellulaire




Verre





Ciment et plâtre





Concept 






Si vous avez des idée de nouveaux concept n'hésiter surtout pas a nous en faire part.

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Voici une petite sélection de biorama artificielle en cylindre, sphère etc etc









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Il existe des centaine de millier de modèle différent. La seul limite est celle de votre imagination.

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ah ouais !!! Shocked mais c'est pour démarrer les colonies , en existe-t-il pour des colonies adultes ?

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Tu peux également relier chaque nids par un simple petit tuyau en plastique quand ta colonie grandi.

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ouais pour les tuyaux de liaisons j'avais vu ça Wink merci pour les vidéos, je vais y jeter un oeil, ou deux peut-être ^^

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Sa marche ^^. Si jamais ta la moindre question n'hésite pas je suis la pour sa.

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tu nous a mis bien là Remake ! ShockedVery Happy

J'aime beaucoup ce que tu a fait, le faite que le nid soit en pleine lumière ne les gènes pas ?

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Ces avec grand plaisir et non les fourmis sont aveugle. Elles sont par-contre sensible a l'humidité et a la température.

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et hormis Lasius sp. quel(s) autre(s) genre(s) de fourmis serai(en)t adapté pour des myrmécologue débutant ? Smile

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Il est souvent dit que les Lasius sp ou Lasius niger sont fortement conseil pour les débutants, personnellement je ne pence pas. Car elle demande un maintien d'une certaine température et hydrométrie. Je serait d'avis de vous conseillez les Crematogaster Scutellaris dit Fourmis rouge.


Crematogaster scutellaris



ouvrière :gyne :

Taille :
Reine : 8mm. Ouvrières : 3 a 6mm – pas de soldats

Particularité morphologique
Cette espèce a la particularité de pouvoir redresser son gastre jusqu'à sa tête. Elles produisent au bout de leur dard une phéromone qui joue un rôle de répulsif mais qui permet aussi d’avertir la colonie d’un danger.

Résumé
Fourmi lignicole (et non xylophage) de petite taille des régions méditerranéennes, malgré son caractère monogyne, elle forme des colonies très populeuses. On peut observer de rare cas d’oligogynie. La reine de cette espèce pond par cycles, l'on observe alors une très forte physiogastrie chez cette dernière en raison de la suractivité des ovaires. Il convient de bien nourrir la colonie dans ces moments là, et encore plus lorsque les œufs arrivent à terme.

Fondation
Crematogaster scutellaris est dite à fondation indépendante, c'est donc la reine seule qui élève la première génération d'ouvrières. Il convient donc de la placer dans un tube à essai pourvu d'une réserve d'eau, réserve qui sera encore une fois séparée par un bouchon de coton de l'espace occupé par la reine, celle-ci détestant l'humidité excessive.
Essaimant à la fin de l'été et au début de l'automne, la reine attend souvent le printemps suivant pour commencer à pondre.
Il est très rare de voir une gyne pondre avant l'hiver, mais les cas existent. Il est alors préférable de la laisser élever sa première génération d'ouvrières avant de la placer en condition d'hivernage.
Une fois le mois de février arrivé, il faut alors placer la gyne dans des conditions de température plus favorable, le mieux étant de dépasser les 25°C en journée. Il faudra alors attendre environ 10 semaines avant de voir les premières ouvrières. Elles sont très longues à arriver, Crematogaster scutellaris détient le record de l'espèce ayant une durée de l'œuf à l'imago le plus long, plus de 2 mois), mais une fois la quinzaine d'ouvrières parvenue, la croissance est très rapide. La nymphose est dite nue: les larves ne tissent pas de cocon.

Que faire ensuite ?
Une fois les premières ouvrières arrivées, il faut connecter le tube à essai à une aire de chasse pourvue d'un dispositif anti-évasion, et leur proposer de la nourriture. Friande de liquide protéiné sucré, on leur en proposera régulièrement, si possible dans l'entrée du tube (déposé sur un bout de plastique pour ne pas le salir). Un petit insecte de temps à autre, surtout lors de l'apparition des larves, sera le bienvenu.

Le nid
Crematogaster scutellaris est une espèce capable de creuser un nid en béton cellulaire, bien qu'elles en arrivent rarement à cette extrémité, il est donc préférable de préparer un nid blindé lorsque la colonie deviendra populeuse.

Nourriture
Élevant de gigantesques colonies de pucerons dans la nature, elles sont très friandes de liquides sucrés. Ainsi pour une jeune colonie, le miellat artificiel ou du lait sucré accompagné de petits insectes feront parfaitement l'affaire.
Pour une colonie plus populeuse, et afin de garantir un bon développement, l'apport en nourriture doit être idiotséquent. Ne pas hésiter à leur donner de beaux insectes bien gras, et de leur distribuer souvent de la nourriture liquide. Elles constituent des réserves de nourriture au sein du nid sous forme de petites boulettes d'aliments.

Humidité
Crematogaster scutellaris est une espèce xérophile, c'est a dire qu'elle aime les nids secs, un abreuvoir dans l’aire de chasse suffit à leur besoin. Humidifier le nid peut même être utilisé pour faire déménager la colonie.

Température
Période de croissance : 27°C à 30°C la journée et 23°C à 25°C pour la nuit (ne pas descendre en dessous de 20°C)
Période de diapause : 10 à 15°C du mi-novembre jusqu'à mi-février. La diapause est facultative et peut être supprimé sans dommage pour la colonie.

Développement (à 27°C):
Œuf --> Larve = 1 semaine
Larve --> Nymphe = 3 semaines
Nymphe --> Ouvrière = 1 semaine
(ces temps peuvent être multipliés par 2 à une température de 22°C)

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merci bien  est-ce la seule espèce ou pas qui peut convenir en débutant ? Wink (avoir le choix c'est pas mal ^^ )

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et en ce qui concerne Pheidole pallidula et Tetramorium caespitum qu'en penses-tu ?

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Alors perso les crémato je les aime bien car elle n'ont pas besoin que leur nid soit humidifier ensuite je déconseil les Pheidole pallidula car elle sont très petite. Ces l'espèce qui est la pro pour s'évader. Les Tetramorium caespitum je ne ces pas honnêtement je n'en est

jamais eux.

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Tetramorium caespitum:





Généralités: Tetramorium caespitum est monogyne et à fondation indépendante (la gyne seule fonde sa colonie). La différence de taille entre la gyne et les ouvrières est importante: jusqu'à 1cm pour la reine à quelques millimètres pour les ouvrières (entre 2 et 3 mm). Le développement est rapide (un mois de l'œuf à l'imago selon la température), voir impressionnant et les colonies deviennent vite très populeuse. Elle préfère une hygrométrie élevée, mais s'adapte assez facilement à une humidité plus faible. Appartenant à la famille des Myrmicinae, la nymphose est dite nue, donc sans cocon.
Elle est appelée la fourmi des trottoirs par nombre de myrmécologues tant elle a colonisé nos villes.
Nourriture: Espèce réellement omnivore: elle consommera aussi bien des insectes, des morceaux de jambon, que des liquides sucrés (attention aux noyades) ou des graines de petite taille (sésame, pissenlit...), bref, tout type de nourriture peut lui convenir. Surement l'une des fourmis les plus facile à nourrir avec le genre Messor dont d'ailleurs il lui arrive de piller les greniers en organisant des raids: sa petite taille et la loi du nombre faisant vite la différence.
Températures:
Se développe facilement dès 20°C, même si une température plus élevée accélèrera son développement (jusqu'à 25°C, voir plus). A l'image de Pheidole pallidula, la diapause serait facultative, tout en restant une option possible.
Nid:
Le nid aura une profondeur d'environ 5mm.
Comportement:
La petite taille des ouvrières confère à cette espèce une aptitude certaine aux escapades hors ADF, il convient donc de régulièrement vérifier son système anti-évasion. Pouvant parfaitement creuser le BC, il est indispensable de soit blinder le nid, soit d'en utiliser un en plexi. La dernière option étant de loin la plus appropriée à cette espèce.
Elles essaiment de juin à juillet.
Au final, si ce n'était sa petite taille (qui rend parfois l'observation difficile) et sa faculté d'évasion, cette espèce conviendrait parfaitement aux débutants tant sa perfectibilité (faculté d'adaptation) thermique, hygrométrique et alimentaire est importante.

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Pheidole pallidula






Résumé:
Petite fourmi des régions du sud de la France, présente sur tout le pourtour méditerranéen, elle a la particularité d'être la seule espèce en France à posséder une caste de Major dits "soldats"; grâce a leur énorme tête cachant de puissants muscles liés à leurs mandibules, ces soldats ont pour tâche principale la découpe des proies, mais reste un atout majeur lors des conflits. Ils servent aussi de garde-manger vivant car ils peuvent emmagasinés une grande quantité de nourriture.

Fondation:
Essaimant généralement vers juin/juillet, Pheidole pallidula est une espèce dite à fondation indépendante et monogyne, la reine élèvera seule sa première génération d'ouvrières.
Il suffit pour cela de la placer dans un tube à essai muni d'une réserve d'eau et d'attendre une trentaine de jours avant de voir naitre les premières ouvrières.

Après la fondation:
Une fois la première génération d'ouvrières arrivée, connecter le tube à essai à une aire de chasse pourvue d'un système anti-évasion performant. En effet, ces "reines de l'évasion" passent une barrière de talc mal faite, le mieux étant d'en faire une très fine couche.
Étant essentiellement carnivores, elles apprécieront une mouche bien grasse passée préalablement au congélateur pendant 48h pour en débarrasser les acariens. Une fois l'insecte vidé de l'intérieur, n'hésitez pas à en redonner un autre et ainsi de suite.
Les major apparaitront vite (après environ 30 ouvrières).
Le mieux est de placer les Pheidole pallidula en nid lorsqu'elles sont au nombre de 300.

Le nid:
Le nid sera obligatoirement blindé, car malgré leur petite taille, leurs mandibules et surtout celles des Major sont certainement les plus efficaces des espèces françaises et un nid en plâtre ou en BC ne durera que quelques semaines cela même si elles ont encore énormément de place.
Hauteur des galeries: 0,50 cm.
Étant très petites, la moindre faille de votre nid sera une porte de sortie pour cette espèce, vérifier que la vitre de votre nid est bien en place, n'hésitez pas à mettre du silicone (sans solvant) si un doute persiste.
La surface humide du nid sera de l'ordre de 50 a 60% (il semblerait que Pheidole pallidula apprécierait plus que ce que l'on croit l'humidité).

Nourriture:
Cette espèce est essentiellement carnivore, elles apprécieront toute forme d'insectes (mouche, grillon, pince oreille...) mais quand la colonie devient très populeuse, il est possible de les nourrir avec des liquides nourriciers (lait+miel+œuf entier cru marche bien)

Température:
Période de croissance: 25°C à 27°C le jour pour 24°C la nuit (ne pas descendre en dessous de 20°C).
Période de diapause : fin octobre mi-novembre jusqu'à fin février début mars : entre 12°C et 15°C.
Après quelques recherches et expérimentations, il semblerait que Pheidole pallidula puisse se passer de diapause. Cependant, si vous ne pouvez pas les chauffer à 27°C durant tout l'hiver, il est conseillé de les faire hiverner.
après quelques bonnes/mauvaises expérience (viewtopic.php?f=23&t=1523&st=0&sk=t&sd=a), il est conseiller de faire diminuer la température petit a petit (quelques C° par semaine) et de relancer la colonie vivement avec une forte température (pas trop rapide non plus, éviter les chocs thermiques), ceci avec un bon nombre d'insectes pour relancer la ponte.
Essaimage: juin/juillet.

Tailles des différentes castes:
reine: 6 à 7mm
ouvrière minor: 3mm
ouvrière major: 5 à 6 mm

N'oubliez jamais que les Pheidole pallidula sont surnommées "reines de l'évasions", si elles veulent sortir, elles y parviendront.

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Moi j'ai :


Pheidole pallidula
Crematogaster Scutellaris
Messor Barbarus
Formica Sanguinea

et j'ai un élevage de Platyarthrus hoffmannseggi et
Heteromurus nitidus

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Messor barbarus



Géographie:
Messor barbarus est la moissonneuse par excellence (d'où son nom latin) que l'on retrouve principalement chez les myrmécophiles amateurs, en raison de sa grande taille et de ses grands major (taille équivalente à celle de la gyne) à tête colorée.
Bien que présentes principalement sur le pourtour méditerranéen, certaines espèces du genre se trouvent à des latitudes plus nordiques (Centre de la France, Allemagne).

Caractéristiques:
Cette fourmi d'un noir luisant et à la pilosité plus ou moins développée (barbarus est plutôt glabre alors que structor est très velue surtout sur la tête) possède un long pétiole. C'est une espèce monogyne . Le genre Messor présente plus ou moins les mêmes caractéristiques, quelque soit l'espèce, avec une seule gyne par colonie sauf en ce qui concerne Messor structor.
Les ouvrières comportent trois castes (dont la taille varie de façon aléatoire) minor, media et major. Les major, sont aussi improprement appelés "soldats" car, par le biais de leur puissantes mandibules, il peuvent avoir un effet dissuasif ou meurtrier sur tout ennemi éventuel, mais leur rôle consiste aussi, et peut-être avant tout, à casser les coques des graines dont les Messor se nourrissent.
Si chez la plupart des fourmis la gyne se contente rapidement de ne faire que pondre dès que le nombre d'ouvrières est suffisant (une dizaine d'individus parfois), chez les reines Messor l'activité est continue et importante. D'où leur intérêt à l'observation: il est à gager que l'absence de trophalaxie chez les Messor pousse la gyne à fabriquer elle aussi le pain nourricier.
Pour ce qui est des températures, un peu de chaleur lors de la fondation peut stimuler la gyne (25° C) mais il est inutile de chauffer le nid ensuite et elles vivent très bien entre 20° et 22° C. A l'état sauvage, bien que plutôt méditerranéenne, Messor cherchera de la fraicheur et de l'humidité très profondément dans le sol. En milieu très aride le nid peut atteindre jusqu'à 5 m de profondeur.
Le succès des Messor en élevage tient à des conditions de maintien assez simple (c'est un genre robuste): une humidité faible et un régime alimentaire peu exigent constitué de graines (les mélanges pour canaris ou perruche que l'on trouve dans le commerce conviennent parfaitement mais ne sont pas forcément les plus faciles à utiliser).
La timidité est aussi une de leur caractéristique: les gynes sont très sensibles au moindre changement brutal (vibrations, amplitude thermique, lumière vive). Le stress peut provoquer une absence de ponte chez la gyne en cours de fondation, voir à terme sa mort. Les grandes colonies sont moins sensibles à ce genre de stress.
Point d'alpinistes, elles sont d'assez mauvaises grimpeuses (les vitres d'une ADC peuvent être un obstacle insurmontable si elles sont propres), mais leurs fortes mandibules peuvent creuser des matériaux comme le béton cellulaire, et a fortiori le plâtre des nids artificiels. Il convient donc d'être prudent sur le logis qu'on leur fournit, surtout quand la colonie devient imposante en nombre et cherche à accroitre la taille de son nid.
Comme tous les membres des Myrmicinae, la nymphose (transformation de la larve en nymphe) des Messor se fait sans cocon.

Nourriture:
Les Messor entretiennent des stocks de graines (dont parfois elles enlèvent le germe) dans leur nid (de véritables greniers), ce qui peut attirer des acariens auxquelles elles sont sensibles en captivité et peuvent également provoquer des désagréments; les graines des mélanges exotiques pour oiseaux germent avec l'humidité du nid. Pour éviter les levées de graines, il peut être utile de donner des graines indigènes à nos contrées (leur dormance est bonne et leur levée nécessite une longue exposition au froid): pissenlit ou violette par exemple, dont d'ailleurs elles raffolent. La liste pourrait être longue...
Elles apprécient un insecte de temps à autre mais la base de leur alimentation demeure les graines avec lesquelles elles fabriquent du "pain". En effet, sous l'effet de leur mastication et de leur salive, l'amidon des graines se transforme en sucre (sucre lent) dont elles se nourrissent à stricto senso. Si un abreuvoir d'eau peut être mis à leur disposition (attention aux noyades - la présence d'un coton ou de sable stérilisé préalablement peut éviter ce genre d'inconvénient), il est déconseillé de leur donner des liquides sucrés (sucres rapides) qu'elles ne savent pas assimiler.
Essaimage: septembre/octobre.

Pour conclure, quelques noms d'espèces du genre Messor présents en France, hormis barbarus:
Messor bouvieri, Messor structor, Messor minor, Messor capitatus, Messor wasmani (en Corse seulement).




Messor minor





Introduction :
Cette espèce est une espèce monogyne (une seule reine par colonie).
Les Messor minor sont présentes en France très localement, surtout en Corse (même s'il existe une souche dans les Alpes de Haute Provence très rare) mais ces fourmis sont originaires des Îles Canaries, où elles sont protégées et défendues d'export.
De taille moyenne pour une Messor, 3-9 mm pour les ouvrières, 8-11 mm pour la gyne, taille intermédiaire pour les mâles, elle est de taille assez petite par rapport à la moyenne des fourmis.
Les major ont un rôle dans le cycle de nourriture par rapport aux graines, et non par rapport à la défense du nid comme on le croit souvent. Les ouvrières les plus belliqueuses et les plus efficaces sont les submedia.
C'est une espèce bicolore : la tête et le thorax rouge, le pétiole et le gastre noir.
Si les conditions optimales sont trouvées, il y a un développement très rapide pour une Messor (700 ouvrières en 1 an pour un éleveur du forum). Des conditions moins favorables rapprocheront l'expansion de cette espèce de celle des autres Messor.

Essaimage:
Essaimage en octobre/novembre.

Fondation :
Messor minor est dite à fondation indépendante, la reine élève seule sa première génération d'ouvrières.
La reine fonde seule et sans aide de manière claustrale : elle n'a pas besoin de nourriture et doit rester dans un tube à essai fermé.
Comme pour toutes les Messor, 2 cas de figure, soit la gyne attend la diapause pour pondre (auquel cas 2 semaines après la capture il faudra la mettre en dormance) soit elle pond rapidement. Dans ce dernier cas vous pouvez sauter la première diapause, mais il faudra impérativement compenser par une l'année suivante.

Nourriture :
Les Messor minor sont principalement granivores (elles mangent des graines) et ne peuvent se nourrir que de ceci.
Elles apprécieront particulièrement certains compléments alimentaires comme de la viande (rouge ou blanche, insectes) et des laitages, de préférence en petits volumes (pour éviter les noyades) et de façon ponctuelle et non régulière, contrairement aux graines.

Le nid :
Le nid doit être blindé, car les Messor minor creusent les matériaux friables (ex: Le BC, le plâtre....) assez facilement. Un nid plexi convient parfaitement.
La profondeur des salles doit être comprise entre 6 et 10mm, ce qui est impératif pour que les ouvrières puissent passer une phase de salivation normale, indispensable à la création du pain de fourmis.

Température et hygrométrie de maintenance :
La température doit être comprise entre 25°C et 31°C, l'humidité de leur environnement entre environ 20 et 40% du nid. Les Messor minor ne peuvent pas se passer d'hygrométrie sans mourir.

Diapause :
Messor minor a besoin d'une diapause courte et douce, comme dans tous les milieux où elle vit.
Si on veut faire hiverner cette espèce, les températures de maintenance doivent être comprise entre 14°C et 18°C pendant 1 à 2 mois, de préférence de début décembre à début février.
Il semble qu'elle peut se passer de cette pause en captivité sur le court terme, personne n'a encore jamais étudié les effets d'un sautage d'hiver sur le long terme.

Comportements :
Les Messor minor ont un comportement maladroit et ont des difficultés à escalader des surfaces planes. Malgré cela, elles peuvent faire preuve de vitesse lorsqu'elles sont menacées ou dans un environnement inhospitalier.
Leur comportement est semblable à celui des autres Messor, si ce n'est que comme Messor arenarius elle produit un stridulement (semblable à celui d'un peigne si on le gratte, désolé pour la comparaison mais ça ne ressemble à rien d'autre ) lorsqu'elle est particulièrement en danger.
La nymphose se fait hors cocon, comme pour toutes les fourmis de la sous famille des Myrmicinées.
Espèce peu agressive sinon pacifique.





Cette fiche se conclut par le descriptif de la réaction chimique durant la préparation des graines. En effet, ce n'est pas la graine que mangent les fourmis mais le produit de sa dégradation lors de l'apport de salive, c'est à dire du sucre à l'état pur. Pour ceux qui veulent s'en inspirer pour les TPE :

La réaction de transformation des contenus de la graine en amidon s’appelle hydrolyse de l’amidon. L’amidon, polymère du glucose, doit être « découpé » par des enzymes pour donner plusieurs molécules simples de glucose. Ainsi, l’amylase (enzyme provenant des glandes pré-pharyngiennes, composée de formes dites Alpha ou Bêta) réagit avec l’amidon (C6H10O5)1050 pour donner du maltose (2 molécules de glucose unies par une liaison glycosidique formée de 2 groupes hydroxyles –OH par suppression de la molécule d’H2O [entre 2 monosaccharides, le maltose est donc un disaccharide], de formule C12H22O11) qui est lui même hydrolysé par la maltase (C12H22O11) afin de donner du glucose simple : C6H12O6.

Ce qui donne cette équation finale : (C6H10O5)1050 +H2O => (C6H12O6)(1050).

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Formica sanguinea







Résumé :
Formica sanguinea est une très belle fourmi de taille moyenne et présente dans toute la France sauf les régions méditerranéennes. D'après Francis Bernard, elle ne semble pas aller à une altitude de plus de 1800m.
Essaiment généralement de juin à août, il est facile de récupérer alors quelques gynes à proximité d'un nid de cette espèce.
Espèce polygyne, les colonies peuvent comporter plusieurs milliers d'individus.
C'est une espèce assez facile à élever une fois la fondation réussie, elle est débordante d'énergie, très prolifique et très active.

Besoins de l'espèce pour l'élevage en captivité



Fondation :
Formica sanguinea est dite à fondation dépendante, c'est à dire que le reine ne peut s'occuper de la première génération d'ouvrières toute seule. Dans la nature les gynes retournent généralement au nid mère, mais pour démarrer une nouvelle colonie elles devront en parasiter une de Serviformica (généralement Formica fusca). Il faut donc, lorsque l'on désire démarrer une colonie de cette espèce, disposer de couvain (cocons) de Serviformica, une trentaine de cocons suffiront.
Dès la capture de la gyne, mettre le couvain avec elle dans un tube. Il est préférable de nourrir la reine le temps que les cocons arrivent à terme, ce qui avec les Serviformica est très rapide.

Que faire ensuite ?
Des l'ouverture des cocons "esclaves", connectez le tube à une aire de chasse qui sera pourvue d'un dispositif anti-évasions. Le talc sera très efficace avec cette espèce assez lourde, ne pas hésiter à renouveler régulièrement la barrière.
Il convient alors de nourrir les ouvrières avec un liquide protéiné, comme du lait sucré ou du miellat artificiel.
Dès l'apparition de la ponte, commencez à nourrir la colonie avec des insectes, d'abord en petite quantité, puis de façon régulière dès l'apparition des larves. Comme chez beaucoup d'autres Formica, ce stade est très rapide, un apport très régulier en nourriture riche en protéines et alors très important.
La température d'élevage doit être d'au moins 20°C et au plus 28°C.

Que faire ensuite ?
Dès que la population générale de la colonie atteint la cinquantaine d'ouvrières, il convient de leur proposer un habitat plus grand qu'un tube à essais, à savoir un nid.
Un nid en béton cellulaire d'une surface habitable de 10cm sur 10cm fera parfaitement l'affaire durant les deux première années, cette espèce s'attaque rarement à ce matériaux, il n'est donc pas strictement nécessaire de le blinder. La hauteur des chambres sera idéalement de 5 à 6 mm et la surface humide d'environs 30%, une zone bien sèche pour les cocons est nécessaire.
Afin de profiter au maximum des activité de fourragement de cette espèce, une aire de chasse proposant une grande surface est à privilégier, afin d'en réduire l'encombrement, la solution de la 3D est à envisager. Cependant si la configuration du nid le permet, préférez une aire de chasse de taille réduite au début.

La nourriture :
Les Formica sanguinea adorent les insectes. N'hésitez pas a en donner très régulièrement (N'oubliez pas de les passer au congélateur a peu près 24h avant de les donner pour tuer les acariens), surtout lorsque le couvain atteint le stade larvaire.
En complément, des liquides protéinés riches en sucre sont intéressants, comme du lait sucré ou du pseudo miella.

Hivernage :
Cette espèce doit obligatoirement passer par une période de froid pour respecter son horloge interne. Généralement la ponte s'arrête dès la fin de l'été. Une fois les derniers cocons éclos et les larves entrées en diapause (généralement fin septembre) continuez à nourrir la colonie avec des liquides protéinés riches en sucre jusqu'à début novembre. Placez alors la colonie dans un local où la température vas osciller entre 6°C et 15°C et ce jusqu'à fin février début mars.

Précisions concernant le comportement :
Dans la nature, lorsque le nombre d'esclave ne suffit à satisfaire le couvain, les ouvrières isolées explorent les alentours à la recherche d'un nid de Serviformica. Lorsqu'elles en débusquent un, les ouvrières se rassemblent en une demi dizaine de groupes d'une centaine d'individus. Vers midi, chaque groupe part vers le nid adverse en évitant méticuleusement leurs pistes odorantes et de se faire repérer par une ouvrière qui donnerait l'alerte. Une fois arrivé, une partie entre dans le nid et part vers les chambres à couvain. Les Serviformica réagissent en défendant le nid, d'autre prennent la fuite avec le couvain. C'est la que l'autre partie des sanguinea intervient en interceptant les cocons et larves en surface.
En captivité, une fois la fondation réussit, il n'est pas strictement obligatoire d'approvisionner la colonie en couvain Serviformica, cependant, lorsque l'on avance dans l'été, et que les ouvrières "esclaves" commencent à se faire rare, il n'est pas négatif d'aller de temps à autre prélever un tout petit peu de couvain dans des colonies de Serviformica fusca et de l'offrir à la colonie.


Quelques chiffres et informations complémentaires


Tailles des ouvrières: Entre 0.5cm et 1cm
Taille de la reine: Entre 1cm et 1.2cm
La 1ère génération d'ouvrières est assez petites (0.5cm) mais on arrive vite à des ouvrières très robustes qui atteignent les 1cm.

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merci beaucoup  

par contre j'ai trouvé des choses sympathiques sur myrmecofourmis si tu vois ce que je veux dire Razz

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Normale sa viens de se forum, si tu regarde bien je les mis sur mon profil aussi

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par contre il y a un truc que j'aimerais savoir, pour commencer vaut mieux une gyne seule ou une fondation de 100 ouvrière ou + ? Smile

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moi je serait d'avis de dire qu'il vaut commencer petit même si ces vrai que ces plus sympa pour l'observation d'avoir une grande colonie.

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Est-ce qu'un modérateur peut déplacer le post dans la section insectes/fourmis ? Pas évident à retrouver le post Razz

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